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Les deux épicuriens.

Philosophie épicurienne, tourisme, dégustations vins,..

Petits conseils pour une dégustation réussie.

Publié le 12 Mars 2013 par Bernard

La dégustation du vin.

Tous les amateurs de vin sont d’accord sur ce constat : ce sont les substances aromatiques qui constituent la richesse et la complexité d’un vin. Elles vont nous apporter une infinité de nuances subtiles qui stimuleront le plaisir des sens. Quelques conseils sont à respecter pour réussir une dégustation de vins.

Les conditions de la dégustation.

La forme des verres à vin est essentielle. Le verre à pied est obligatoire. Il est tenu par son socle pour éviter que la main ne réchauffe le vin. Il sera fin et transparent pour apprécier les différentes nuances de couleur. Il sera si possible en forme de tulipe ou ovoïde pour mieux retenir les arômes. La pièce doit être claire, si possible ouverte à la lumière naturelle. La température idéale de cette pièce est celle des pièces du siècle dernier qui indiquait 18 à 20° C, d’où le terme vin chambré qui signifiait « mettre à température de la pièce ».

La dégustation du vin proprement dite.

La dégustation repose sur trois sens : la vue, l’odorat et le goût.

La vue est le premier contact avec le vin. Son âge, sa concentration, sa finesse ou son état de conservation transparaissent au premier coup d’œil. Se dégagent les éléments dits de robe que sont la limpidité, la brillance et bien entendu la couleur du vin et ses nuances. Pour les blancs, les couleurs vont du jaune presque incolore vers l’ambré. Pour les rouges, du violacé au rouge brun.

L’odorat joue indiscutablement le rôle le plus important, il doit nous révéler le bouquet du vin. Il convient de respecter trois étapes, humer le vin qui vient d’être versé dans le verre, ensuite faire tournoyer le verre pour aérer le vin et respirer à nouveau, puis agiter le verre en cassant la surface du vin, ce qui permettra de débusquer les arômes les moins volatils.

La dégustation en bouche nous permettra de percevoir la structure, de distinguer l’attaque, le milieu de bouche et la finale, de sentir les tannins et finalement pour les plus doués de distinguer le cépage…Les différentes zones sensorielles de la langue captent des informations spécifiques comme la douceur qui indique la quantité de sucre d’un vin, l’acidité qui rend les vins blancs rafraîchissants, et enfin les tannins responsables du goût amer et astringent qui se trouvent au départ dans la peau des raisins.

La dégustation : arômes et saveurs.

L’ensemble de ces sensations permet de dégager des impressions générales telles que l’équilibre et la complexité du vin, l’expression et l’intensité, la longueur en bouche. Un vocabulaire extrêmement riche permet de décrire toutes les sensations particulières éprouvées lors d’une dégustation : boisé, fruits rouges, agrumes, tannique…Mais nous ne le dirons jamais assez, l’important à mes yeux est d’apprécier et de le dire avec ses propres mots.

Savoir parler du vin, et en parler bien, trouver les mots justes, être capable de commenter une sensation reste un exercice difficile. L’impression laissée par la dégustation d’un grand vin tient autant à la palette des arômes, qu'à la présence des amis avec qui on le boit ou encore à l’idée qu'on se faisait de ce vin. Une telle expérience n’est pas le simple produit de nos sens. Si le vin n’est pas qu'une affaire de sensations, il est important de prendre conscience que ce divin trésor parle avant tout à notre imagination !!! Pour Rose-Lise et moi-même, à chaque dégustation à l’aveugle, nous sortons toujours aussi nuls…C’est probablement pour cette raison que nous continuons à déguster…

Bernard 

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